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عدد المساهمات : 363 نقاط : 1034 تاريخ التسجيل : 22/07/2014
| موضوع: Candide Ou L'optimisme السبت 26 يوليو - 19:20 | |
| ==> BIOGRAPHIE DE L'AUTEURE
Voltaire, dont le vrai nom est François Marie Arouet, est né le 21 novembre 1694 à Paris. C'était le troisième enfant d'une famille bourgeoise. Son père était receveur à la Cour des Comptes. Le jeune François Marie effectua ses études au collège Louis le Grand chez les Jésuites. On l'y initia à la philosophie, la rhétorique et le théâtre.
À l'âge de 20 ans, son parrain, l'abbé de Châteauneuf, l'introduisit dans les milieux libertins et mondains de Paris. Il animait les dîners galants en récitant des vers audacieux. En 1716, il fut emprisonné durant onze mois à la Bastille à cause de son insolence et de son inconscience dans ses écrits satiriques sur le régent. C'est en sortant de prison que François Marie Arouet prit le pseudonyme de Voltaire.
En 1726, Voltaire, pour une durée de deux semaines, est de nouveau embastillé, à cause d'une prise de bec avec le chevalier de Rohan. À sa libération, il s'exila en Angleterre. Il y resta deux ans et demi. Il y découvrit une société libre et tolérante. Très influencé par la monarchie britannique, il décida alors de retourner en France et de réformer la société française.
Plusieurs œuvres de Voltaire qui dénonçaient la monarchie française et faisaient l'éloge des mœurs politiques anglaises furent condamnées et censurées. Voltaire, l'écrivain, le philosophe, le symbole des lumières mourut le 30 mai 1778 à Paris en laissant derrière lui de nombreuses œuvres: Œdipe, Candide, Zadig, Zaïre, Adélaïde du Guesclin, etc.
==> RESUME GENERAL
Le jeune Candide, dont le nom traduit à la fois la naïveté et la crédulité vit dans le "meilleur des mondes possibles" chez son oncle, le baron de Thunder-ten-Tronckh.
Enfant naturel, Candide mène une existence heureuse dans cet univers idyllique : Le baron et la baronne de Thunder-ten-Tronckh possèdent en effet "le plus beau des châteaux". Candide est ébloui par la puissance de son oncle, et par les sophismes lénifiants du docteur Pangloss, le précepteur. Il admire également Cunégonde, la fille du baron. Tout bascule le jour des premiers ébats de Candide et de Cunégonde. La réaction du baron est brutale, Candide est banni et chassé de cet Eden. Il se retrouve dans "le vaste monde".
Candide est pris dans une tempête de neige et connaît la faim et le froid. Il est enrôlé de force comme soldat de l'armée bulgare. I prend la fuite. Capturé, il est condamné à recevoir quatre mille coups de bâton. Il échappe de justesse à la mort. Il assiste alors à la guerre et à ses massacres : c'est "une boucherie héroïque". Candidedéserte et fuit jusqu'en Hollande. Il y découvre l'intolérance, et notamment l'hypocrisie sectaire d'un prédicateur huguenot. Il retrouve Pangloss rongé par la vérole. Son ancien précepteur a des allures de gueux. Il lui apprend que le beau château du baron Thunder-ten-Tronckh a été détruit et que Cunégonde a été violée et éventrée par les soldats bulgares. L'armée bulgare a également tué le baron, la baronne et leur fils. Candide et Pangloss sont recueillis et embauchés par Jacques, un bon anabaptiste qui les emmène au Portugal où le réclame son commerce. Hélas, au large de Lisbonne, leur navire connaît une horrible tempête. Le bateau du généreux négociant est englouti et ce dernier périt dans le naufrage. Candide et Pangloss en réchappent par miracle. Dès leur arrivée à Lisbonne, se produit un épouvantable tremblement de terre. Candide et Pangloss participent eux opérations de sauvetage, mais nos deux héros sont arrêtés pour propos subversifs et déférés à l'Inquisition. Pangloss est pendu et Candide flagellé. Une vieille dame le soigne et le mène de nuit dans une maison isolée. Il est présenté à une superbe femme : Cunégonde. Elle lui confirme qu'elle a été violée et éventrée, et que c'est par miracle qu'elle est encore en vie : "on ne meurt pas toujours de ces deux accidents". Cunégonde est devenue à la fois la maîtresse de Don Issachar, un banquier juif et du grand inquisiteur de Lisbonne. Menacé par ses deux rivaux, "le doux Candide", parvient à les tuer. Candide, Cunégonde et la vieille dame s'enfuient alors en direction de Cadix. Ils arrivent à Cadix au moment où un bateau s'apprête à partir en Amérique latine. Son équipage est chargé d'aller y combattre la rébellion qui règne contre les rois d'Espagne et du Portugal. Candideparvient à se faire engager. Il embarque avec Cunégonde, la vieille dame et deux valets. Lors de la traversée, la vieille dame raconte son aventure. Fille d'un pape et d'une princesse, elle a grandi " en beauté, en grâces, en talents, au milieu des plaisirs, des respects et des espérances..." Puis elle a connu une suite épouvantable de malheurs : l'empoisonnement de son fiancé, l'enlèvement de sa mère, sa vente à des marchands d'esclaves. Elle s'est retrouvée prisonnière dans un fort, puis elle est devenue l'esclave d'un seigneur moscovite qui l'a batttue. Elle finira par devenir la servante de Don Issachar qui la met à disposition de Cunégonde à qui elle se lie.
Suite à ce récit, la vieille dame demande aux autres passagers de raconter leur histoire. Les récits s'enchaînent, plus noirs les uns que les autres. Candide commence à prendre conscience que le mal existe sur cette terre.
A peine arrivés à Buenos Aires, Candide et Cunégonde sont à nouveau séparés. La vielle dame conseille en effet à Cunégonde de rester auprès du gouverneur qui s'est épris d'elle et à Candide de fuir l'Inquisition qui a retrouvé sa trace. Candide part avec son valet Cacambo se réfugier chez les jésuites du Paraguay. Ils y retrouvent le frère de Cunégonde, lui aussi miraculeusement rescapé. Le baron évoque son miracle : Alors qu'on allait l'enterrer, le battement de sa paupière l'a sauvé. On l'a soigné et guéri. Sa beauté, fort appréciée, lui a valu une grande fortune. Mais le jeune baron refuse qu'un bâtard puisse épouser sa sœur et frappe Candide du plat de son épée. Celui-ci se défend et le tue d'un coup d'épée.
Candide et Cacambo reprennent la fuite et se retrouvent dans un pays inconnu. Il sont faits prisonniers par les indigènes et sont à deux doigts d'être mangés. Ils ne doivent leur salut qu'à la verve et à l'habileté de Cacambo. Ils sont graciés.
Ils se dirigent alors vers Cayenne, à la recherche de la colonie française. Ils souffrent de la faim. Un jour, ils découvrent un canot sur une rivière. Ils montent à bord et se laissent porter par le courant. Le canot emprunte une voûte secrète. Candide et Cacambo se retrouvent sous terre, dans une magnifique contrée, l'Eldorado, "le pays où tout va bien" : un pays où les repas sont délicieux, les mœurs pacifiques, la population heureuse , la religion tolérante et le souverain humaniste. Mais nos héros sont trop vaniteux pour se satisfaire de cet univers idéal. Ils souhaitent revenir en Europe avec l'espoir d'éblouir Cunégonde et le monde entier de leur récit et de leur richesse. Le souverain du royaume en effet les laisse partir avec cent moutons chargés de nourriture, de pierres précieuses et d'or. Il les met aussi en garde : le bonheur ne se trouve ni dans les pierres précieuses ni dans l'or.
Candide et Cacambo retrouvent le monde. Pendant plus de trois mois, ils marchent dans les marais, les déserts et au bord des précipices. Leurs moutons meurent les uns après les autres. Lorsqu'ils arrivent à Surinam, ils n'ont plus que deux moutons. Ils rencontrent alors un esclave noir atrocement mutilé. Ceci révolte Candide et l'amène à donner une autre définition de l'optimisme : " la rage de soutenir que tout est bien quand on est mal".
Nos deux héros se séparent : Candide envoie Cacambo racheter Cunégonde au gouverneur de Buenos Aires , tandis qu'il ira l'attendre à Venise.
Mais Candide se fait duper et voler par un marchand qui lui prend ses deux derniers moutons et s'embarque pour Venise sans l'attendre. Il parvient finalement à trouver un vaisseau en partance pour Bordeaux et s'embarque en compagnie d'un pauvre savant persécuté à qui il paye son voyage. Il a l'espoir que ce compagnon puisse le "désennuyer" durant le traversée.
Sur le bateau qui les emmène à Bordeaux Candide et Martin, le savant discutent du bien et du mal et de la nature de l'homme. Martin lui indique qu'il est convaincu de la prédominance du Mal sur le Bien . Et comme pour illustrer son propos, ils assistent un combat entre un navire espagnol et un vaisseau hollandais . Ce dernier coule et une centaine d'hommes se noient. Ce combat est pour Martin l'illustration des rapports humains de la façon dont " les hommes se traitent les uns les autres."
Après son arrivée à Bordeaux, Candide préfère se rendre à Paris qu'à Venise. Il n'y connaît qu'amertume et déception : un abbé retors et de fausses marquises et une fausse Cunégonde qui se révèlent être de vraies voleuses . Il se fait même injustement arrêter et ne parvient à s'enfuir qu'en soudoyant un officier de police.
Il embarque alors en compagnie de Martin pour l'Angleterre. Il assiste à l'exécution d'un amiral condamné pour " n'avoir pas fait tuer assez de monde." Finalement, il refuse de débarquer en Angleterre et demande au capitaine du bateau de l'emmener directement à Venise.
A Venise, il ne retrouve ni Cacambo, ni Cunégonde mais tombe sur Paquette, l'ancienne suivante de la Baronne de Thunder-ten-Tronckh. Elle vit en compagnie d'un moine, Giroflée. Ses confidences et celles du moine font apparaître à Candide des misères cachées. Candidedécide alors de rendre visite au seigneur Pococurante qui a la réputation de n'avoir jamais eu de chagrin.
Le jeune héros s'émerveille de l'univers et de la personnalité de son hôte. Pourtant celui-ci évoque a demi-mot le dégoût et la lassitude du blasé. Candide ressort pourtant de cet entretien avec l'impression que le seigneur Pococurante est "le plus heureux de tous les hommes", car affranchi des biens matériels. Martin, lui, est plus pessimiste, il estime que ce seigneur est écœuré de tout ce qu'il possède.
Au milieu d'un souper de carnaval, alors que Candide dîne avec six malheureux anciens rois qui ont perdu leur royaume, il retrouve Cacambo qui est devenu esclave. Il lui apprend que Cunégonde l'attend sur les bords de la Propontide, près de Constantinople. Elle aussi est devenue esclave et est devenue très laide.
Candide se rend à Constantinople . Sur la galère, il croit reconnaître parmi les galériens le docteur Pangloss et le jeune baron ( tous deux mal tués). Il les rachète au capitaine du navire.
Les deux anciens galériens racontent leurs aventures, mais le récit de leur malheurs ne perturbe pas Candidequi est toujours convaincu que " tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes."
Candide retrouve Cunégonde, et il est saisi d'horreur à la vue de cette femme hideuse et défigurée. Il la rachète ainsi que la vieille femme. Il ne l'aime plus, mais l'épouse " par bonté" malgré le refus répété de son frère.
Candide se débarrasse du jeune baron en le renvoyant aux galères . il achète avec ses derniers diamants une modeste métairie où viennent se réfugier Paquette , le frère Giroflée, Pangloss, Martin, Cunégonde et Candide. Un sage vieillard leur conseille le travail qui "éloigne de nous trois grand maux, l'ennui , le vice et le besoin".
Candide en arrive à cette conclusion qui recueille l'assentiment de tous ses compagnons : " il faut cultiver son jardin."
==> LE SCHEMA NARRATIF
La situation initiale: Les personnages sont Candide, le baron et Madame la baronne, leur fille Cunégonde, leur fils et Pangloss. L’histoire se déroule en Westphalie, dans le châteaux de Monsieur le baron de Thunder-ten-tronckh, au 18e siècle. Voltaire a écrit ce roman pour dénoncer différents thèmes.
L’élement perturbateur: Candide est chassé du château par Monsieur le baron suite au fait qu’il ait été surpris à échanger un baisé avec unégonde qui est sa fille.
La péripétie:Candide, Cunégonde et la vielle rencontrent le gouverneur Don Fernando d’Ibaraa, y Figueora, y Mascarenes, y Lampourdos, y Souza. Suite à cette rencontre Candide demande à Cunégonde de l’épouser et au gouverneur de les marier. La vielle déconseille ce mariage à Cunégonde. Celle-ci se fait voler ses bijoux qui appartenaient au grand inquisiteur. Le voleur dénonce Candide et Cunégonde. Ceux-ci sont poursuivit pour être condamné pour le meurtre du grand inquisiteur. Cunégonde cesse de fuir, car la vielle lui dit qu’elle ne risque rien. Candide, lui, doit laisser Cunégonde à Buenos-Ayres, car il ne sera pas épargné.
La résolution:Candide commence par racheter Cacambo à son maître. Ensuite il retrouve Pangloss et le frère de Cunégonde sur la galère dans laquelle Candide et Cacambo avaient embarqué. Il les rachète puis se dirige vers l’endroit où se trouve Cunégonde et la vielle dans le but de les racheter elles aussi.
La situation finale:La fin est heureuse, ils se sont débarrassés du frère de Cunégonde, car celui-ci refusait le mariage de sa soeur et de Candide, qui après s’être débarrassés du frère de Cunégonde, se sont mariés. Ils vivent dans une métairie avec Pangloss, Martin et la vielle. Paquette et le frère Giroflée les ont rejoint. Plus tard, ils déduisent qu’ils sont nés pour travailler et c’est ce qu’ils firent en exerçant leur talent.
==> LES PERSONNAGES PRINCIPAUX
Candide:Sa physionomie annonçait son âme. Voltaire nous décrit Candide comme un personnage peu crédible et très crédule. Il croit aveuglément à la philosophie de Pangloss, le précepteur du château. Il ne pense jamais par lui-même, cherche toujours conseil auprès de quelqu’un d’autre que lui et est très dépendant de Pangloss. Il est Naïf et insouciant, le jeune Candide aime éperdument la belle Cunégonde mais seulement pour ses attraits, je cite, " fraîche, grasse et appétissante ". C’est d’ailleurs à cause d’elle que Candide se fait renvoyer du beau château de Thunder-ten-tronckh comme Adam se fit renvoyer du Jardin d’Eden lorsqu’il goûta au fruit défendu, Cunégonde étant ici le fruit défendu.
Cunégonde: Cunégonde est la fille de Monsieur le baron de Thunder-ten-tronckh et de Madame la baronne. Elle a de 17 ans, haute en couleur, fraîche, grasse et appétissante. Elle est violée et reçoit un coup de couteau par un grand Bulgare haut de six pieds. Un capitaine Bulgare la soigne et la fait prisonnière de guerre. Elle est vendue à un juif nommé Don Issacar. Elle est partagée par Donc Issacar et par l’inquisiteur. Elle est esclave chez un ancien souverain à Constantinople. Elle est devenue horriblement laide. Elle est rachetée par Candide et ils se marient.
Pangloss:Plangloss est un méthaphysicien, considéré comme l’oracle du château, il enseigne la métaphysico-théologo-cosmolonigologie. Il pense que tout est au mieux pour le meilleur des mondes. Il devient un épouvantable gueux, ceci est dut à une maladie sexuellement transmissible que Paquette lui a transmit. Il est soigné et ne perd qu’un œil et une oreille. Il est pendu à Lisbonne. Il est disséqué par un chirurgien qui a acheté son corps. Un barbier portugais le recoud. Il est au service d’un marchand vénitien qu’il suit à Constantinople. Il est envoyé aux galères après avoir été surpris dans une mosquée et après avoir reçu cent coups de lattes sur la plante des pieds. Il est racheté par Candide et écrit un beau mémoire disant que le frère de Cunégonde n’a aucun droit sur elle. Il restera optimiste malgré toutes les épreuves qu’il a pu endurer.
La vielle: La vielle est laide. Elle soigne Candide, le nourrit et lui prépare de quoi dormir. C’est une vielle femme très généreuse. Elle mène Candide à Cunégonde. Elle est prudente et sage. Elle aide Candide et Cunégonde et les accompagne à Cadix à cheval. Elle leur raconte son histoire sur le navire. Elle est la fille du pape Urbain X et de la princesse de Palestrine. Elle a vécu dans un palais jusqu’à ses quatorze ans et elle était très jolie dans sa jeunesse. Elle a été fiancée à un prince souverain de Massa-Carara qui est décédé avant le mariage. Elle est dépouillée nue comme un singe, elle et son équipage. Elle est menée esclave au Maroc. Elle est violée par le capitaine corsaire. La personne qui s’était occupée d’elle jusqu’à ses six ans, il l’a fait dormir et la nourrit. Elle est vendue pour esclave et elle est revendue plusieurs fois. Elle s’est fait couper une fesse pour que les hommes puissent lutter contre la famine. Elle est jardinière chez un boyard. Elle est servante dans différents cabarets russes. Elle est esclave chez un ancien souverain à Constantinople. Elle est rachetée par Candide.
Martin: C’est l’opposé de Pangloss. Très terre-à-terre à cause de ses expériences malheureuses, il donne de très bons conseils à Candide quand celui-ci en demande. Il rencontrera Candide au chapitre 19 quand Candide s’apprête à retourner en Europe.
Cacambo: Il est un des rares personnages à donner des conseils utiles à Candide, avec la vieille et Martin. Il a apparemment beaucoup d’expérience car il sait quoi faire en toute circonstance.
==> LES CHAPITRES
CHAPITRE 1: Candide était un jeune homme de Westphalie. Il vécut son enfance et sa jeunesse au château du baron Thunder-ten-tronckh. Celui-ci avait mis au point une philosophie : vivre dans le meilleur des mondes. Son château hébergeait la baronne, Cunégonde -la fille du baron-, son fils et Pangloss, l’homme savant. Candide était épris de Cunégonde. Un jour, celle-ci espionna Pangloss qui faisait la cour à une femme de chambre (Paquette). Emue et excitée, elle voulut mettre cela en pratique avec Candide. Mais le baron les prit en flagrant délit et expulsa Candide du château.
CHAPITRE 2: Lorsqu’il fut sorti du château, il erra jusqu’à Valdberghoff-trarbk-dikdorff. Il fut abordé par deux hommes, qui convinrent de son aptitude à devenir le héros de leur patrie : la Bulgarie. Ils lui firent faire des entrainements, qu’il maîtrisa peu à peu. Lorsqu’il décida d’aller se promener, il fut arrêté par quatre hommes qui lui infligèrent une peine : être frappé d’un coup de baguette par chaque soldat de l’armée. Le roi des Bulgares le gracia au moment où il n’en pouvait plus et demandait la mort. Il se fit soigner, et quand il put remarcher, le roi des Bulgares se mit en guerre contre le roi des Abares.
CHAPITRE 3: Lors de cette bataille, qui fut une boucherie, Candide se cacha. Lorsque le combat se calma, il partit du champ de bataille. Il croisa deux villages pillés, brûlés et anéantis par chacune des deux parties (Bulgare et Abare). Il rejoignit la Hollande, mais il n’avait plus de provisions. Il demanda alors aux villageois de lui donner du pain. Mais ceux-ci le houspillèrent de faire l’aumône. Un villageois (Jacques) qui ne faisait pas note des propos de Candide sur la religion le recueillit chez lui. Candide le remercia de son hospitalité et alla se promener le lendemain matin. Il croisa un homme en bien mauvais état.
CHAPITRE 4: Cet homme vérolé était en réalité Pangloss, le précepteur de philosophie adoré de Candide. Il lui expliqua que Paquette lui avait transmis la maladie et qu’il ne pouvait se faire soigner car il n’avait pas d’argent. Il ajouta que les Bulgares avaient mis la seigneurie du baron à sac et que ce dernier, la baronne, Cunégonde et son frère avaient été tués. Candide convainc Jacques d’héberger Pangloss et de payer ses frais médicaux. Deux mois après, (à son service) ils l’accompagnèrent à Lisbonne, en bateau. Mais durant la traversée, le temps se gâta.
CHAPITRE 5: Leur embarcation fut prise dans une tempête. Par le tumulte des flots et le peu d’aide d’un matelot, Jacques tomba du bateau et se noya. Bientôt le vaisseau fut détruit et Pangloss et Candide regagnèrent la berge. Lisbonne, fut à leur arrivée, prise d’un important tremblement de terre, la ville fut partiellement détruite. Le lendemain Pangloss et Candide tentèrent de tirer les survivants des décombres. Lors d’un repas avec eux, Pangloss tenta de philosopher sur cette catastrophe. Mais un homme proche de la religion, n’était pas d’accord avec lui.
CHAPITRE 6: Après le tremblement de terre, les savants de Lisbonne se mirent dans l’idée de brûler quelques hérétiques pour conjurer le sort. Deux Portugais, un Biscayen, ainsi que Pangloss et Candide (suite à la discussion Chap. V) furent amenés sur la place de ce sacrifice. Pangloss fut pendu et Candide fut roué de coups. Cependant, un autre tremblement de terre fit surface. Candide ayant purgé sa peine, se remémorait ses amis qui avaient péris (Pangloss et Jacques), quand une vieille dame lui demanda de la suivre.
CHAPITRE 7: Cette femme âgée mena Candide dans une maison et s’occupa de le faire manger et de le soigner, durant plusieurs jours. Elle ne répondait pas à Candide quand il voulait connaître son identité. Puis un jour elle le fit sortir de la maison pour l’amener dans une autre. Elle le fit s’installer dans une superbe pièce et ramena une femme voilée. Lorsqu’il la dévoila, il découvrit Cunégonde. Elle s’était remise de ses blessures et voulait savoir ce qui était arrivé à Candide depuis son départ. Il lui raconta son périple.
CHAPITRE 8: Cunégonde raconta, elle aussi son histoire depuis leur séparation. Elle raconta l’invasion des Bulgares en son château, son viol et sa blessure au ventre par un des soldats. Mais elle fut soignée par un autre soldat bulgare à qui elle plut. Peu de temps après, cet homme, lassé, la vendit à un Juif nommé don Issachar. Cependant, il conclut un marché avec le grand Inquisiteur (homme de la religion chrétienne) : ils se partagèrent Cunégonde. Elle se trouvait aux premières loges lors de l’autodafé (Chap.VI) et reconnut Pangloss et Candide. C’est ainsi qu’elle le fit recueillir par la vieille dame. Pendant cette discussion, don Issachar arriva pour prendre les plaisirs que devait lui donner Cunégonde.
CHAPITRE 9: Don Issachar s’indigna de devoir partager sa femme avec un troisième homme. Il se jeta sur Candide avec son arme, mais ce dernier le tua d’un coup d’épée. Tandis que Cunégonde et Candide s’inquiétaient de leur devenir, le grand Inquisiteur entra. Il fut surpris et fâché de voir Candide ici : proche de Cunégonde et avec un homme à terre. Candide réfléchit rapidement et choisit de tuer le grand Inquisiteur pour se sauver. La vieille dame conseilla aux amants de prendre les chevaux de l’écurie et de fuir vers Cadix. Lorsqu’ils furent, tous les trois, déjà loin (dans un cabaret à Avacéna), on découvrit les corps des deux hommes.
CHAPITRE 10: Dans une auberge où ils avaient fait escale, on avait volé tous les biens de Cunégonde. Pour se faire de l’argent, ils vendirent un de leurs chevaux. Arrivés à Cadix, Candide se présenta pour devenir capitaine et embarquer sur un bateau pour le Paraguay. Il réussit l’épreuve et emmena avec lui Cunégonde, la vieille dame, deux valets et deux chevaux. Durant leur trajet sur les flots, Candide et Cunégonde discutaient de la notion « du meilleur des mondes ». La vieille dame leur fit comprendre qu’ils n’étaient pas à plaindre, vis-à-vis de son histoire. Elle la raconta.
CHAPITRE 11: La vieille dame était la fille du pape Urbain X et de la princesse de Palestrine. Elle grandit dans un confort superbe et devait se marier avec le prince Massa-Carrara. Sa beauté était véritablement resplendissante. Mais peu de temps avant leur mariage, le prince eut un rendez-vous avec une ancienne maîtresse et celle-ci mourut. La princesse de Palestrine décida d’emmener sa fille prendre l’air vers ses terres de Gaïète. Cependant, sur leur chemin, elles se firent attaquer par des corsaires qui les pillèrent et les dénudèrent. Les corsaires emmenèrent leur butin à Maroc. A leur arrivée, ils furent attaqués par leurs ennemis qui voulaient voler leurs femmes. Leur combat fut sanglant, les femmes, dont la mère de la vieille dame, furent écartelées. Quand le combat prit fin, tout le monde fut mort, sauf la vieille dame. En réunissant ses forces, elle parvint à s’extirper des cadavres et à rejoindre le bord d’un ruisseau. Elle s’évanouit puis fut réveillée par un homme.
CHAPITRE 12: Cet homme, eunuque et ancien chanteur pour la princesse de Palestrine, emmena la jeune fille dans une maison pour la soigner et la nourrir. Il découvrit qu’il l’avait gardé lorsqu’elle était petite. Il lui promit de la ramener en Italie, mais finalement il se ravisa et la vendit à un sérail d’Alger. Là-bas elle contracta la peste, mais guérie, elle fut vendue de villes en villes jusqu’à Constantinople. A Azof, son sérail fut assiégé par les Russes. Ses maîtres ne voulurent pas abdiquer et leurs attaquants les privèrent de nourriture. Ils se mirent à manger une partie des femmes : une de leurs fesses. Mais les Russes réussirent à entrer et tuèrent les maîtres (les janissaires). Soignées par un docteur français, les femmes furent envoyées à Moscou. Puis de villes en villes, de services en services, la vieille dame rejoignit le service de don Issachar où elle rencontra Cunégonde. Elle précisa à la fin de son histoire qu’elle leur en avait fait part, pour leur montrer qu’il y a toujours quelqu’un de plus malheureux que soi.
CHAPITRE 13: Cunégonde et Candide demandèrent à chaque personne à bord, de raconter son histoire. Ils arrivèrent bientôt à Buenos-Ayres. Ils rencontrèrent le gouverneur don Fernando d’Ibaraa, y figueroa, y Mascarenes, y Lampourdos, y Souza qu’ils prièrent de les marier. Celui-ci envoya Candide plus loin, avoua ses sentiments à Cunégonde et lui demanda de l’épouser. La vieille dame lui conseilla d’accepter pour lui prendre son argent. Mais à cet instant, la police espagnole débarqua : par les bijoux volés, on reconnut Candide et Cunégonde, comme les meurtriers du grand Inquisiteur et de don Issachar. Cunégonde resta pour se marier avec le gouverneur et la vieille dame avertit Candide de sa perte. Il tenta de fuir.
CHAPITRE 14: Cacambo, le valet de Candide, l’emmena dans le repère de Jésuites (ennemis du gouverneur) qu’il connut petit : Los Padres. Là-bas, par son origine allemande, il put s’entretenir avec le commandant. Mais très vite Candide le reconnut : c’était le frère de Cunégonde, qui était présumé mort. Il lui expliqua que sa sœur était vivante et qu’elle se trouvait à Buenos-Ayres.
CHAPITRE 15: Le frère de Cunégonde commença à raconter ce qui lui était arrivé. Après l’attaque des Bulgares il fut sauvé par un prêtre, puis monta de rang en rang dans la hiérarchie ecclésiastique. Il était désormais colonel et prêtre jésuite. Lorsqu’il redemanda à Candide où était sa sœur, ce dernier lui fit part de son désir de mariage avec elle. Le jésuite se moqua de lui et le frappa. Candide, mécontent de son attitude, le tua d’un coup d’épée. Cacambo habilla Candide avec les habits du prêtre et le fit monter à cheval. Ils s’enfuirent en feignant d’être Jésuites, pour ne pas être arrêtés.
CHAPITRE 16: Dans leur fuite, tandis qu’ils s’étaient arrêtés pour manger, ils rencontrèrent deux femmes qui se faisaient poursuivre par deux singes. Candide, croyant bien faire, tua les deux singes pour sauver les filles. Mais ce n’était pas une bonne idée et dans la nuit, ils furent capturés par la tribu des Oreillons (à laquelle appartenaient les filles). Ils voulaient les manger car Candide avait un habit de Jésuite. Cacambo, connaissant leur langage, leur apprit que Candide avait tué un Jésuite et qu’il était de leur côté. Il fit envoyer des hommes à Los Padres pour confirmer ses propos et permettre leur libération. Les faits avérés, ils offrirent bonne hospitalité à Candide et Cacambo.
CHAPITRE 17: Ayant remercié les Oreillons de leur hospitalité, ils se décidèrent à partir. Mais ils ne savaient pas vers quelle ville aller : ils ne pouvaient ni rentrer en Westphalie, ni au Portugal, et ne voulaient pas partir de la région où vivait Cunégonde. Ils se décidèrent à rejoindre Cayenne. Leur route fut longue et semée d’embûches. Quand ils atteignirent enfin un village, celui-ci était surprenant. En effet, les routes étaient faites d’or et de pierres précieuses. Ils en ramassèrent et rejoignirent un palais. Ils furent invités à table avec d’autres personnes du village. Quand ils eurent bien mangé, ils voulurent payer leurs hôtes avec l’or qu’ils avaient ramassé. Mais les convives éclatèrent de rire et leur expliquèrent que ce n’était pas la monnaie de leur village et que de toute manière, les restaurants du village étaient subventionnés par leur gouvernement. Ils conclurent que ce pays était le meilleur des mondes, un Eldorado.
CHAPITRE 18: Après ce dîner, on les amena auprès d’un vieillard savant. Il leur apprit que ce village, caché et inaccessible était une ancienne tribu Inca. Les Espagnols l’appelèrent Eldorado. Candide, à travers les traductions de Cacambo, interrogea le vieillard sur leurs pratiques religieuses. Il comprit qu’elles étaient bien différentes de celles de l’Europe. Puis le vieillard les envoya au palais du roi. Là-bas ils furent très bien accueillis. Le roi leur fit faire une visite de la ville, qui à la surprise de Candide, ne nécessitait ni prison, ni cour de justice. Après un mois passé au côté du roi, à vivre dans un pays merveilleux, ils se décidèrent à le quitter pour libérer Cunégonde. Ils demandèrent alors au roi de leur donner un moyen de partir du pays. Le roi leur fit construire une machine pour sortir et prendre avec eux tout l’or qu’ils voulaient. Ainsi ils avaient de quoi libérer Cunégonde en payant le gouverneur de Buenos-Ayres.
CHAPITRE 19: Durant leur voyage, ils perdirent un à un les moutons qui les avaient fait sortir de l’Eldorado, (et qui transportaient l’or et les pierres) mais leur richesse était encore grande. Ils abordèrent alors le Surinam. Ils rencontrèrent un esclave noir qui n’avait plus qu’une jambe et un bras. Il leur expliqua que son handicap provenait de la traite des esclaves dans les plantations de canne à sucre. Et ceci malgré le fait que ses parents, ait pensé que le vendre était un honneur pour lui. Candide se rendit compte que ce monde perdait son optimisme. Ils se dirigèrent vers le port où ils trouvèrent un marchand pour les emmener à Buenos-Ayres. Mais celui-ci leur expliqua qu’il ne pouvait récupérer Cunégonde car elle était la préférée du gouverneur. Candide envoya Cacambo la chercher avec une partie de leurs richesses. Il partit les attendre à Venise. Ils se séparèrent, émus. Candide resta à Surinam afin d’attendre qu’un marchand l’emmena à Venise. Il en trouva un, qui comprit rapidement qu’il était très riche. Il lui vola sa cargaison. Dépité par tant de malhonnêteté, Candide alla plaider sa cause auprès d’un juge qui l’écouta tout en lui demandant de l’argent. Cela finit par le mettre dans une tristesse sans fin. Il embarqua sur un bateau français en ayant pris avec lui un homme honnête et aussi triste que lui. Il partit avec l’homme qu’il choisit parmi tant d’autres (un savant) pour Bordeaux.
CHAPITRE 20: Cet homme se nommait Martin et avait autant vécu de choses horribles que Candide. Mais il était différent de lui : il n’espérait plus rien de la vie ; alors que Candide espérait revoir Cunégonde. Ils discutèrent durant le voyage sur la condition humaine. Martin se disait Manichéen et décrivait le monde comme allant à sa perte par le comportement des Hommes. Ils furent interrompus par un combat entre deux autres vaisseaux, dont celui qui avait volé Candide. Celui-ci coula et Candide pu récupérer un de ses moutons. Il en conclut que pour une fois, celui qui avait eu un mauvais comportement était puni. Les retrouvailles avec l’un de ses moutons, lui donna du courage pour retrouver Cunégonde.
CHAPITRE 21: Ils se rapprochaient de la France. Candide demanda à Martin s’il était déjà allé dans ce pays. Martin lui répondit qu’il avait vécu là-bas mais qu’il n’avait pas vraiment apprécié l’accueil des Français. Candide lui proposa de l’emmener à Venise avec lui. Celui-ci accepta et ils se remirent à discuter sur la condition humaine. Ils arrivèrent à Bordeaux.
CHAPITRE 22: Arrivé à Bordeaux Candide eut tout de même envie de connaître Paris. Là-bas, des personnes mal attentionnées, qui s’étaient rendu compte de sa richesse, le suivaient partout. Candide tomba malade, mais fut guéri, grâce à son ami Martin qui l’éloigna des mauvaises personnes. Un abbé qui s’était rapproché de Candide leur fit découvrir la comédie française. Martin en fit la critique tandis que l’abbé leur racontait les principes qui régissent la vie des comédiens. Puis, l’abbé les emmena chez la marquise de Parolignac. Ils jouèrent aux cartes et dinèrent. Avec les autres personnes ils firent la critique de différents ouvrages de littérature. Candide discuta ensuite avec un homme qui lui faisait penser à Pangloss. La fin de la soirée approchant, la marquise l’emmena dans une pièce à part et le séduisit. Mais Candide renonça à ses avances, tout en lui léguant quelques objets de sa fortune. Il raconta ensuite à l’abbé son amour pour Cunégonde. L’abbé s’en servit pour le prendre au piège. Il lui fit croire que Cunégonde était à Paris et prévint la police du caractère suspect des deux étrangers. La police vint les arrêter. Candide paya son geôlier qui le libéra et l’envoya à Dieppe chez son frère. Arrivés là-bas, ils prirent un bateau qui les mena vers l’Angleterre.
CHAPITRE 23: Sur leur bateau, Martin expliqua à Candide comment était l’Angleterre. Arrivés à Portsmouth, Martin et Candide furent spectateurs de l’exécution d’un amiral, coupable de n’avoir pas tué d’amiral français. Outré par tant de violence, Candide paya le commandant du bateau pour qu’il les emmène rapidement à Venise. Il rejoignirent Venise en passant par les côtes françaises et Lisbonne.
CHAPITRE 24: A Venise, Candide fit chercher Cunégonde, en vain. Martin évoqua, avec son pessimisme naturel qu’il ne la reverrait jamais. Il ne pensait pas que Cacambo s’embêterait à la ramener. Ils discutèrent sur le nombre peu élevé d’individus heureux sur Terre. A cet instant, Martin parie avec lui que même le couple qu’ils observaient heureux, ne l’était pas. La jeune femme était en réalité Paquette. Elle raconta à Candide ce qu’elle avait vécu après son départ. Elle contracta la vérole, se fit soigner, devint la maîtresse de son médecin, fut emprisonnée, et devint prostituée à Venise. Candide reconnut qu’elle paraissait heureuse mais ne l’était pas. Il en fut de même pour le « théatin » (abbé, le frère Giroflée) qui regrettait d’être abbé. Martin gagna son pari malgré le fait que Candide pensait qu’en leur donnant de l’argent ils seraient plus heureux. Ce dernier était content de constater qu’au fur et à mesure de son périple, il retrouvait des personnes qu’il croyait disparues à jamais. Ils voulurent rencontrer un homme qui n’avait jamais été malheureux : le sénateur Pococuranté.
CHAPITRE 25: Ils furent accueillis chez le sénateur Pococuranté. Cet homme commença par expliquer qu’il s’était lassé de deux jolies filles qui s’occupaient de lui, puis il montra son dédain pour les œuvres de Raphaël, pour la musique et l’opéra. En entrant dans la bibliothèque il fit part à Candide de son dégoût pour certains auteurs classiques de référence tels qu’Homère, Virgile et Cicéron. Il observa ensuite la pauvreté des pièces de théâtre, l’emmêlement des savoirs scientifiques dans les encyclopédies, et le mauvais goût de la mise en forme de son jardin. Lorsqu’ils le quittèrent, Candide nota qu’il devait être bien heureux de pouvoir avoir tant de connaissances pour critiquer les choses. Martin n’était pas d’accord, et lui expliqua qu’en critiquant tout, il n’avait plus de plaisir. Candide termina sur le fait que seule l’espérance de revoir Cunégonde les rendait le plus heureux des hommes.
CHAPITRE 26: Candide, lors d’un de leurs repas du soir avec quelques étrangers, retrouva Cacambo. Il lui apprit qu’il était devenu esclave et que Cunégonde était à Constantinople. Toutes les autres convives étaient des rois qui avaient perdu leur place suite aux différentes guerres. Chacun à leur tour, les esclaves de ces rois, vinrent les informer d’un départ imminent. En effet, ils risquaient d’être emprisonnés dans la nuit. Ils partirent au port.
CHAPITRE 27: Martin et Candide, avec l’aide de Cacambo, montèrent sur un bateau en partance pour Constantinople. Ils discutèrent de l’improbabilité du souper qu’ils avaient fait : six rois détrônés mangeant ensemble. Cacambo raconta alors que Cunégonde était elle aussi esclave car ils s’étaient fait piller les moutons porteurs des diamants, par un voleur. Il ajouta qu’elle était devenue très laide. Candide acheta la liberté de Cacambo et ils prirent un bateau pour Propontide (où se trouvait Cunégonde). Candide reconnut en deux rameurs son ami Pangloss et le baron Thunder-ten-tronckh (frère de Cunégonde). Il acheta leur liberté. Et se dirigèrent tous vers un autre vaisseau, afin de libérer Cunégonde.
CHAPITRE 28: Candide s’excusa auprès du baron d’avoir tenté de le tuer. Celui-ci expliqua qu’il s’était fait soigner, puis s’était fait prisonnier à Buenos-Ayres. Par la suite il se fit rapatrier à Constantinople, mais après s’être baigné avec un musulman, il fut jugé coupable et fut contraint de ramer dans les bateaux. Pangloss raconta, lui, qu’il avait été « mal pendu » et que son corps avait été racheté par un médecin qui le soigna. Il fut ensuite valet d’un chevalier, puis fut emmené à Constantinople. Dans cette ville, il fut condamné à ramer pour être rentré dans une mosquée alors qu’il était chrétien. Pangloss assura à Candide, que dans tous ces malheurs, il pensait encore que ce monde était bien : il conservait sa philosophie.
CHAPITRE 29: La troupe retrouva Cunégonde et la vieille dame. Candide les racheta, et fut un peu surpris de l’enlaidissement de Cunégonde. Il renouvela ses vœux de mariage auprès de Cunégonde et de son frère. Mais à nouveau, le baron s’opposa à ce mariage. Candide voulut le tuer à nouveau.
CHAPITRE 30: Cacambo conseilla Candide d’envoyer le baron ramer, pour s’en débarrasser. Ils vécurent tranquillement dans une maison avec la vieille dame, Pangloss, Martin et Cacambo (Candide marié à Cunégonde). Mais peu à peu l’ambiance se détériora, Candide fut ruiné, Cunégonde devint aigrie et tout le monde s’embêtait dans la maison. A ceci s’ajouta l’arrivée de Paquette et du frère Giroflée, ruinés eux aussi. Après s’être entretenus brièvement avec un derviche, Candide, Pangloss et Martin rencontrèrent un Turc. Celui-ci les fit entrer chez lui et leur montra que son bonheur et sa fortune était le fruit du travail de ses terres. Candide et Pangloss discutèrent de ces propos et en conclurent que le bonheur reviendrait avec le travail. Ainsi chaque habitant de la maison s’afféra à mettre en pratique ses dons et rapidement la vie fut plus confortable.
==> LES THEMES DOMINANTS
La noblesse:1er chapitre, Voltaire se moque de la noblesse et de l’aristocratie de par leur obsession des titres. On le voit lorsqu’il présente Monsieur le baron de Thunder-ten-tronckh.
La philosophie:1er chapitre, il parodie les noms que l’on utilisait pour parler de la philosophie. On le voit au moment où il décrit les cours qu’enseigne Pangloss à Candide.
La guerre:3ème chapitre, il décrit avec ironie la guerre comme quelque chose de beau, d’harmonieux, d’héroïque et de divin. Ce qui n’est absolument pas le cas.
Le viol:Il dénonce le viol durant tout le livre, il parle de celui que Cunégonde a subi durant la destruction de son château et de ceux que la vielle a subi durant sa captivité.
L’esclavagisme: Il dénonce l’esclavagisme durant tout le livre, il parle de ceux que l’entourage de Candide a subi tel que Cunégonde, la vielle, son valet Cacambo et les personnes qu’il a rencontrées durant son périple.
Les maladies sexuellement transmissibles:4ème chapitre, il dénonce les maladies sexuellement transmissibles en décrivant l’état de Pangloss, qui dit qu’il a goûté au paradis pour ensuite subir les tourments de l’enfer.
L’autodafé:6ème chapitre, il dénonce le principe de l’autodafé qui de bruler des êtres ou des objets ayant de l’important après une catastrophe qu’elle soit naturelle ou humaine. Ici ce sont des hommes qui sont brûlés après le tremblement de terre de Lisbonne. | |
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